1. |
Automne
03:22
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Une autre année bouclée
Retour en case déboires
Froid spécial des matins d’voyage
Déambuler sur les boulevards
Ivresse et pluies rasoir
Une goutte effleure ma veste
Je vois dans le noir
Née le premier jour de l’automne
C’est moi l’été qui chute
Les couleurs qui se fanent
J’suis maitresse de ma vie
Mais j’sais plus quoi en faire
On en finit ce soir
A ton tour de vriller
Je suis dans l’air du temps
Je n’rase plus les murs
Les rues sont devenues ternes
Je repasse ma vie
La rue devient ma scène
Mon assurance fait mal
Comme un drapeau en berne
Née le premier jour de l’automne
C’est moi l’été qui chute
Les couleurs qui se fanent
J’suis maitresse de ma vie
Mais j’sais plus quoi en faire
On en finit ce soir
C’est quand les rues sont grises
Que le ciel se vide
Qu’un éclair obscur
Annonce l’hiver
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2. |
Natë
03:37
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On s'est souvent croisés sans doute
Ces soirs où l'on part en déroute
Tombée dans la fausse à vauriens
Tu dresses la nuit, elle t'appartient
Tu es prête à prendre des coups
Casser la vie, être à bout d'soufflle
Tu crois que ça va te suffire ?
Tu peux rester dans ton délire
Tu penses qu'j'ai pas envie d'y croire ?
Ne plus jamais être demain
Me laisser seule dans ce couloir
Sombre est l'avenir ça c'est certain
Créer sa vie à son image
Laisser enfin sortir sa rage
Ne pas montrer que tu as peur
Le soleil s’lève dans quelques heures
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3. |
Paumé
03:30
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On sait ce que tu viens faire là
Regarde-toi
Regarde-nous
Tu te sens invincible
Dans cette vie de rien
Ça fait 30 ans qu’ça dure
T’en as jamais assez
Toi t’es là quoi qu’il en coûte
T’es le premier à trainer
Tu ne laisses plus de place au doute
A jamais
Paumé
Un refuge un foyer
Pour conjurer la poisse
Une musique froide
Regarde le temps qui passe
Tu n’as pas plus d’angoisses dans cette galère
La misère s’efface
C’est pour ça qu’tu restes
Toi t’es là quoi qu’il en coûte
T’es le premier à zoner
Tu ne laisses plus de place au doute
A jamais
Paumé
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4. |
Ad Vitam
03:09
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Venue sans regrets, elle a tu ses espoirs
Toute une vie à recréer
Comment lui en vouloir quand elle dit qu’elle se meurt
Tant de Choses à sacrifier
Elle qui était fière et ne dépendait de rien
A vu sa vie emprisonnée
Le sens du devoir et la famille devient tout
T’as plus le droit de rêvasser
Mais si, t’étais restée
Crois-tu qu’un jour on se serait recroisées
J’ai peur que tu aimes plus cette vie
Et que tu veuilles me lâcher
Et pourtant, c’est elle la reine
Plus forte que tous les murs qu’elle a bravés
Et s’il faut, un jour se battre
C’est sur elle qu’il faudra compter
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5. |
La Meute
03:04
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Hébété
Pris de court
Dans l'désert d'un futur trouble
La solitude
Gagne du terrain
Tu t'sens seul parmi les tiens
Peut-être que tes devenu fou
Enivré
La tête qui tourne
T'es plus seul
Désormais
Tu prends place
Au cœur d'la meute
Au milieu des balafrés
Tu sors enfin de ta torpeur
T'as trouvé une direction
Tu emmerdes tous ces cons
L'enfer toi tu le connais
Mais tu fuis ton quotidien
C’est au cœur de la meute
Que se jouera ton destin
Tu t'es jeté
Dans la gueule du loup
Et c'est vrai qu't’as aimé ça
Tu n'peux plus
Faire autrement
T’as ta place
Tu erres parmi les chiens
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6. |
Un Matin De Plus
02:45
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Encore un réveil, la lumière allumée
Je cherche des nouveaux lendemains
J’ai rien trouvé
La vie sature et mon corps c’est l’usure
J’me suis pas respecté.e
Et j’ai encore merdé
Un matin de plus
Sortie du lit
Entrée d’l’asile
La ville est un combat
L’obscur guide mes pas
De la volonté j’en ai plus, je rigole
J’suis perdu.e
Au centre de l’attention je suis seul.e
Je titube
Je ne veux plus vous entendre
Même vos sourires me dérangent
Un matin de plus
Sortie du lit
Entrée d’l’asile
La ville est un combat
L’obscur guide mes pas
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7. |
La Fête
02:59
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Nous sommes l’échec, les reformé.es
Plus de tempérance
Faut pas croire, on en a conscience
On se construit en marge de vos idées
On ne croit pas en votre liberté
Plus d’foi en rien
Plus d’main tendue
On a compris où ça nous mène
Mais pendant ce temps-là
On continue de faire la fête
On continue de se mouvoir
Dans – ce monde devenu obsolète
Fini le temps de l’innocence
Nous avons construit des barrières
Pas la peine de plaider la démence
Nous ne sommes pas de vos guerres
Mais pendant ce temps-là
On continue de faire la fête
On continue de se mouvoir
Dans – ce monde devenu obsolète
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8. |
L'Amour
03:19
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Mes cicatrices, sont le rappel
Que mon passé n'est pas un rêve
Mon corps tuméfié
Marqué par tes promesses
Tout ça s'est vraiment passé,
Tout ça a vraiment existé
L'Amour est mort ce matin
L’amour est mort
Si tu te demandes, pourquoi j'suis plus là
Ça sert à rien d'répondre, regarde autour de toi
Il n'a fallu qu'un pas
Pour pas t'dire au revoir
Tout ça s'est vraiment passé
Tout ça a vraiment existé
L'Amour est mort ce matin
Ouais tu veux me revoir
Ouais tu peux bien crever
Même pas pour un soir
Non
Je n’ai plus de pitié
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9. |
Stalingrad
02:18
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Des sueurs froides
De Stalingrad
À la rumeur d'une flamme
De Volgograd
Allez t'en cartouches une
Là-bas loin dans la brume
Le tonnerre gronde
Une cité qui s'effondre
Une lueur froide
S'agite sous la morale
L'épreuve du temps
Un souvenir impatient
Une larme froide
Découle de la Volga
Camarade du grand froid
À la fin d'un combat
Stalingrad
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